La prothèse totale de la hanche permet de remplacer l’articulation de cette dernière lors d’un procédé chirurgical, lorsque cette dernière est usée, majoritairement à cause de l’arthrose. Elle permet de retrouver une bonne qualité de vie ainsi que de la mobilité. Nous vous expliquons comment savoir si vous devez envisager une prothèse de la hanche.
Plan de l'article
- Quels sont les avantages de la pose d’une prothèse de hanche ?
- Comment savoir si vous avez besoin d’une prothèse de hanche ?
- Quels sont les risques associés à une opération de remplacement de la hanche ?
- Combien coûte en moyenne une opération de remplacement de la hanche ?
- Quelles sont les instructions de soins postopératoires ?
Quels sont les avantages de la pose d’une prothèse de hanche ?
La pose d’une prothèse de la hanche est une intervention chirurgicale permettant de remplacer l’articulation de la hanche par une prothèse artificielle, ou prothèse totale de la hanche (PTH). Il faut savoir que la hanche correspond à l’articulation qui se situe entre le bassin et le fémur. C’est une articulation majeure des membres inférieurs et elle est constituée par un moule appelé cotyle dans lequel se loge une boule appelée tête fémorale.
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Ce sont ces deux surfaces osseuses, recouvertes de cartilage qui favorise le glissement et la mobilité de l’articulation. Avant l’intervention proprement dite, il faut que la procédure soit détaillée au patient et planifiée sur la base d’images radiographiques. Les pièces d’articulation endommagées sont ôtées au cours de l’opération pour faire place à des pièces artificielles. Comme nous l’explique un spécialiste de la pose de prothèse totale de hanche à Paris, cette intervention chirurgicale permet de soulager la douleur et aide l’articulation de la hanche à mieux fonctionner.
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Comment savoir si vous avez besoin d’une prothèse de hanche ?
La prothèse de hanche peut s’avérer nécessaire en cas d’atteinte de l’articulation de la hanche, notamment en cas de coxarthrose qui est l’atteinte la plus courante de cette articulation. À mesure que le corps vieillit et subit des contraintes physiques (surpoids et usage répété), l’articulation se détériore et le cartilage s’altère. Cela entraîne de vives douleurs à la hanche et dans les jambes, un raidissement ainsi qu’une boiterie à la marche. En général, les douleurs s’intensifient, apparaissant même au repos, surtout pendant la nuit. Ensuite, le périmètre de marche diminue petit à petit, ce qui entraîne une fonte des muscles sollicités.
Comme l’usage du cartilage est irréversible, il n’y a que le remplacement de l’articulation par une prothèse qui permet d’en finir avec ces problèmes affectant la qualité de vie. En dehors de l’arthrose de la hanche, il existe d’autres raisons qui conduisent à la pose d’une prothèse totale de la hanche, notamment une fracture du col du fémur qui se déroule souvent en semi-urgence suite à un accident. L’une des autres raisons est la nécrose avasculaire de la tête fémorale qui est une maladie qui touche la vascularisation de la tête du fémur. En général, les causes de cette pathologie sont peu connues, mais elle se manifeste par des symptômes similaires à ceux de l’arthrose, avec une évolution très rapide et des douleurs nocturnes.
Une infection urinaire ou un rhumatisme inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde peuvent aussi conduire à des complications nécessitant la pose d’une prothèse de la hanche. De plus, il est courant qu’une séquelle de pathologie de l’enfance telle qu’une dysplasie de la hanche ou une infection ancienne nécessite cette intervention chirurgicale. À noter qu’il n’y a pas de lien entre la sévérité de l’arthrose et les symptômes qui se manifestent. Autrement dit, le patient peut souffrir d’arthrose sévère sur les radiographies et ne pas ressentir une grande douleur et à l’inverse, avoir des douleurs très aiguës même quand l’articulation n’est pas très usée.
Quels sont les risques associés à une opération de remplacement de la hanche ?
Il existe quelques risques associés à l’intervention de la pose d’une prothèse de la hanche, notamment des fractures accidentelles en cas de fragilité osseuse ou des lésions accidentelles des nerfs et des vaisseaux. Après la pose de la prothèse de la hanche, il est possible que les séquelles suivantes apparaissent : hématomes, formation d’un caillot sanguin provoquant une phlébite ou une embolie pulmonaire, luxation ou déplacement des éléments de la prothèse ou encore une différence de longueur des membres inférieures.
Combien coûte en moyenne une opération de remplacement de la hanche ?
Le tarif d’une opération de prothèse de hanche varie selon la technique et le type de prothèse utilisé. En général, les matériaux utilisés sont le titane, le chrome cobalt, le polyéthylène, la céramique, l’acier et le métal. Les chirurgiens peuvent également opter pour différents alliages ainsi que des matériaux hypoallergéniques. Pour connaître la prise en charge totale, il est nécessaire d’envoyer un compte rendu médical récent à la clinique de votre choix, pour que votre cas soit analysé. Même si le tarif peut varier au cas par cas, en général, l’intervention pour la pose d’une prothèse de la hanche classique ainsi qu’un séjour à l’hôpital coûte entre 10 000 et 20 000 €. Le coût de la prothèse est de 1 500 à 3 000 €.
Quelles sont les instructions de soins postopératoires ?
Peu de temps après que l’articulation artificielle est installée, il faut qu’un contrôle radiographique soit effectué afin de vérifier la position de la prothèse. Les patients sont encouragés à bouger rapidement afin que leurs muscles ne s’atrophient pas et pour ne pas perdre trop de force physique. Pour que leur mobilité soit rétablie au mieux, des séances de physiothérapie et de rééducation sont à effectuer. Pour éviter les dommages consécutifs à la pose d’une prothèse de la hanche, il est nécessaire de ne pas faire une activité physique excessive, de normaliser le poids et de se plier à des contrôles réguliers effectués par des spécialistes.
Après l’intervention chirurgicale, un traitement antalgique est prescrit afin de limiter les douleurs. D’ailleurs, pour éviter la phlébite, le patient doit aussi suivre un traitement spécifique. Il doit garder les pansements pendant environ trois semaines et les renouveler tous les deux ou trois jours. En général, le séjour à l’hôpital dure trois jours. Il peut également durer 24 heures quand le chirurgien a recours à des techniques récentes qui sont moins invasives. Il faut néanmoins préciser que la possibilité de sortir le jour même de l’hôpital n’est possible que si le patient ne présente aucun facteur de risques. Ces derniers peuvent être des antécédents cardiaques, un diabète non stabilisé, la prise d’un traitement anticoagulant…